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Comment joue-t-on au Scrabble ?

Le Scrabble classique

Le Scrabble, vous le connaissez sans doute pour l’avoir pratiqué en famille, et en général avec la formule dite « classique », à savoir de 2 à 4 joueurs qui jouent avec un seul jeu, le plateau au centre de la table, le chevalet pour poser les lettres et les cacher aux yeux des autres et le sac contenant ces jetons qui sera passé au fur et à mesure de joueur en joueur… Cette méthode fait la part belle au hasard, les joueurs ne disposant pas des mêmes lettres.

Qui n’a pas râlé de n’avoir que des consonnes ou des voyelles, de trépigner en voyant une possibilité de poser un « scrabble » diminuer si les joueurs précédents risquent de « piquer » une place convoitée !

Lorsqu’il n’y a que deux joueurs, il reste encore une chance de le poser ce fameux scrabble si on a repéré plusieurs endroits possibles, mais quelle catastrophe si la partie se joue à 3-4 joueurs, que chaque place éventuelle est prise !

Lorsque la place est prise, et selon les mots placés par les autres joueurs, tout est à revoir, il faut à nouveau réfléchir et trouver un mot en fonction de l’évolution du plateau et des lettres disponibles.

Alors, on se dit à la fin qu’on aurait pu gagner si… On refait la partie dans sa tête… On change les donnes !

Mais le petit plus, c’est la partie conviviale, le coup de pouce que l’on donne parfois à son voisin en posant un mot qui peut l’aider à poser le sien, ou même en regardant avec lui/elle les possibilités qu’offrent ses lettres…

Évidemment, si l’ambiance est bon enfant, sinon gare aux grincements de dents des adversaires !

Et le mot posé pouvant être contesté, il suffit de le retirer et de le changer, ou de passer son tour, ou de changer ses lettres si on ne peut rien faire avec !

Le Scrabble « duplicate »

C’est la formule utilisée dans la majorité des clubs et au cours des tournois.

Hormis le tirage des lettres, plus rien n’est laissé au hasard…

Chaque joueur est équipé de son propre jeu et les lettres doivent être disposées faces visibles.

Pour les clubs munis d’un ordinateur et du logiciel adéquat (Duplitop), une personne jouant le rôle d’arbitre va tirer des lettres ou demander à l’ordinateur de le faire.

Cet arbitre va annoncer ces lettres selon une épellation précise et les joueurs prendront tous ces mêmes lettres, d’où l’importance de les voir.

Une fois ces lettres tirées, les lettres sont à nouveau répétées pour limiter les risques de mauvais tirage de la part de certains joueurs.

Si le tirage ne comporte pas au moins deux voyelles et deux consonnes, il n’est pas validé, les lettres sont remises dans le sac et l’arbitre annonce qu’on rejette tout.

Et jusqu’au seizième tirage il sera procédé de même, ensuite il faudra au minimum une voyelle et une consonne.

Le top chrono est alors enclenché : une à trois minutes selon le type de partie choisi, ou imposé en cas de tournoi.

À l’issue de ce temps, chaque joueur doit rendre son résultat sur un bulletin avec les éléments suivants : son numéro de table, son mot, son emplacement et son score.

Par ailleurs, pour suivre les différentes étapes, il notera ses résultats sur une « feuille de route » car c’est lui qui sera son propre comptable !

La solution retenue est toujours celle qui rapporte le plus de points (le top) : celle de l’ordinateur et pour les clubs qui en sont dépourvus, celle du joueur ayant le plus de points.

Dans la formule classique, le mot étant placé directement sur le plateau, il n’y a pas besoin de repérage.

Dans le cas du duplicate, les joueurs doivent faire attention à l’emplacement du mot qui sera annoncé selon des règles précises, avec la référence de la lettre initiale :

– pour un mot posé horizontalement la lettre d’abord puisque les rangées sont notées de A à O

– pour un mot posé verticalement le chiffre d’abord puisque les colonnes sont notées de 1 à 15

Chaque bulletin sera vérifié par l’arbitre pendant que les « scrabbleurs » jouent avec le tirage suivant, et là, en cas d’erreurs, le bulletin est rendu aux joueurs concernés avec des annotations : rectification du score (en plus ou en moins) et sanction plus terrible, un zéro pour un mot qui n’existe pas ou dont le « raccord » rend invalide le mot en question.

Chose qui ne se ferait pas en « classique » puisque le joueur aurait la possibilité de placer un autre mot.

Quand la partie s’achève, l’arbitre demande un dernier bulletin avec le score « présumé ».

Il annonce ensuite le classement en donnant les scores et pourcentages.

En cas de contestation, les joueurs contrôlent avec lui, d’où l’importance de noter ses coups sur la feuille de route.

La partie en paire

Par choix, ou par nécessité lorsque la salle comporte un grand nombre de joueurs, certaines parties se jouent par équipe de deux.

Le tandem ainsi constitué (par hasard ou par affinité) va réfléchir individuellement et se concerter régulièrement, ou jouer ensemble.

Un seul bulletin sera remis à l’issue du temps de réflexion.

Il faut dire qu’il est d’usage de laisser les joueurs se regrouper par affinité, où serait le plaisir de jouer s’il faut en plus subir un(e) partenaire avec qui on n’a absolument pas d’atomes crochus ? Faites vos jeux, rien ne va plus !

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